Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 20:56

 

C'est la vitrine de tous les regards. On se montre sans savoir qui on est et on s'attend à ce que quelqu'un nous le dise. On se cache par peur d'être démasqué. Hier j'étais quelqu'un, aujourd'hui je suis quelqu'un d'autre et demain je serais comme hier. C'est l'artifice de ce que nous devenons, on ose dans la plus grande audace prudente et on s’oublie pour se retrouver chez les autres. On déforme la réalité pour vivre selon nos représentations, on s'évite des peines qu'on juge inutile. On joue au bilan de sa propre personne pour ne rien oublier en cours de vie mais on oublie de regarder autour de soi. On veut contrôler mais on attend que quelqu'un nous dise de le faire. On vit dans ce paradoxe qu'on veut paramétrer et configurer comme une simple "story".

Partager cet article
Repost0
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 09:38

J'pose une prose sur une vie remplie d'oubli

Un réflexe et tout le monde disparaît

C'est ça que se fragmenter

Mais voilà que je suis affaibli,

Dans un lointain passé,

L'âme s'est obscurcit

Et j'ai tout laissé, peut être, par lâcheté

Et cela se retrouve en sursis

Je voudrais bien chialer,

Mais ça ferait pitié

Après tout, la justice,

N'est rien d'autre qu'un supplice.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 07:28

Bobby était un homme qui selon Cantonna "Sortait des normes" et était par conséquent considéré comme "fou" par l'ensemble de la société. Il ne faisait pas partie de l'équation mathématique de la vie. Bobby ne savait pas dire une phrase sans provoquer, ivolontairement, des divisions successves. Pourtant, les soustractions étaient multiples et à force de vivre, il comprit dès lors que la parole était d'argent et le silence d'or. Comment être entendu quand les mots ne servent qu'à être interpreter et juger conformément à l'équation de la vie ? Cette question est un rond point où au final tout le monde tourne en rond et se regarde prêt à considérer que c'est égal au bien ou au mauvais.

 

"Sois bon car n'oublis jamais que chacun mène sa propre bataille" Platon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 14:47

Les yeux bien ouvert sur la planète qui garde ses secrets au détriment de la folie du monde.   Le malheur vient de se dérouler et l'abyme s’obscurcit laissant l’âme se faire aspirer dans la tourmente de la tristesse et de la mélancolie. Rien n'est clair dans ce qui est dit et fait car la liberté d'esprit ne peut se cantonner à ce qui est vu ou entendu. C'est une série de choix qui détermine ce qu'il va se passer. Déserts pour certains, océans pour d'autres, je reste néanmoins un grain de poussière invisible aux yeux de mes semblables et je n'ai jamais autant ressenti le désir d'être absent du regard des autres pour rester dans ma liberté d'être humain. J'ai essayé de comprendre la volonté d'aller plus haut et de goûter aux joies des sommets mais cela est inutile. Parfois cela ne sert à rien d'exprimer ce qu'il faut dire ou faire mais juste le faire comprendre. Il me semble qu'il vaut mieux vivre sans calcul que de laisser des interprétations guider sa vie.

 

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:13

 

Je n'ai pas choisi le moment où je suis arrivé encore moins le moment où je partirais. Une route que l'Homme essaie de maîtriser avec des chiffres et des panneaux de signalisations. Aujourd'hui j'ai décidé de refuser à ce que ma vie ressemble à ce qui est établi ailleurs parce que ça fait bien au regard d'un autrui que je comprend de moins en moins.

 

Les choix se font et se défont parce que le temps file et que je veux vivre 366 jours sur 365. Malgré les quelques bouteilles à la mer, les réponses restent absentes laissant place aux interprétations. Lorsque Pandore ouvrai la boite que Zeus lui avait interdit d'ouvrir, tout les maux de l'humanité sortirent. Au fond, restait une seul vertu  quasi invisible, l’Espérance plus lente à sortir. J'ai l'impression que l'humain n'a retenu que ce qu'il voulait retenir : ses maux et rien d'autres laissant, en effet, peu de place pour l’Espérance.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 17:38

 

Avec le temps les choses s'arrangent. C'est un vaste carnaval ou chacun connait son déguisement par coeur. Quelque chose que l'on enfile pour pouvoir être accepté dans ce grand cirque. Aujourd'hui j'ai envie d'y mettre le feu pour abattre les masques de ce que nous ne sommes pas. L'humain possède le don de pouvoir se remettre de tout alors il se relèvera de s'être vu telle qu'il est. Difficile d'admettre des failles que l'on pense infranchissable mais avec le temps, les choses s'arrangent.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 14:59

 

Une paupière s'ouvre sur le monde qu'il connait trop bien, l'autre œil le découvre chaque jour comme quelque chose d'agréable à contempler. Malgré cette ambivalence où le choix serait simple, les pensées restent closes et altèrent l'occasion de donner le meilleur de ce que l'on a à offrir au monde.

 

Pas de début, ni de véritable fin, juste un va et viens de choses tellement diverses que tout le monde refoulent sans égard pour s'éviter des peines qui ressurgissent tôt ou tard. Le malheur vient  du problème que c'est une porte à franchir que personne n'ose affronter par peur de ce qui peut se passer après. A ce moment précis, ce qu'il y a autour n'existe plus et se noircit pour mettre un peu plus de couleur là ou on veut. Peut-être la découverte engendre du mal qui ne connait comme antidote que le temps.

   

Ce matin je me suis réveillé avec mes deux yeux, et je me suis dit que de devoir être guéri d'une découverte ne devait pas dépasser une journée. Plus tard je souhaite retenir les merveilles que j'ai pu contempler. Même si cela m'a coûté une journée.

 

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:34

 

Depuis des années, elle trainait ce boulet qui restait accrocher a sa cheville comme un SDF qui avait trouvé son carton où passer la nuit ainsi que les prochaines. Le boulet qui n'est rien d'autre ceux a quoi elle s'est accrochée toute sa vie à savoir l'amour, la gloire, la justice, la libérté, le bonheur ... Tout ce qui semble de prime abord noble et juste a ses yeux et à ses congénères. Tout cela n'aura servi, au final, a rien. Au bout de plusieurs années de vie elle ne savait plus reconnaitre ce qui était bon ou mouvais alors un jour alors où elle allait commettre l'inéparable, elle se souvint d'une citation : "Ce n'est pas le nombre d'années qui contribue a ce que vous êtes mais la vie qui a innondé vos années".

 

Après un geste aussi impulsif et irréfléchi, elle alluma une cigarette, écouta un vieux vinyle de Jimmy Hendrix et repris sa vie... La raison pour laquelle le boulet avait pris racine, c'est que l'Homme en général devient complexe voir totalement fou quand il a quelque chose à perdre.

 

L'épilogue se terminera par une autre citation car il est plus facile de dire que de faire : "A l'amour, la gloire, la justice et la libérté... Donnez moi la vérité" Et peut-être que l'homme a besoin de vérité sans forcément perdre quelque chose. Comme le titre du film, "La vie est belle".

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 00:02
Les douze coups de minuits retentissent à peine mais, pourtant, il n'est pas tard. La journée vient seulement de commencer et le fait de regarder inlassablement le temps défiler sans pouvoir y remédier est un événement de la vie comme un autre, il suffit de gravir la marche de l'escalier pour s'en sortir plus grand et plus fort que jamais. A minuit la vie prend tout son sens, un cycle continue et cela jusqu'au prochain son de cloche. On reconnait la nuit à l'aspect innocent que prend le monde lorsqu'il est endormi, et il n'y a rien de plus beau que de voir ce que les autres ne peuvent pas voir.
De tout ça en ressort une morale digne de La Fontaine : 
Dans tout ce que l'on vit, il y aura toujours quelque chose d'agréable a laquelle on doit s'accrocher.
Partager cet article
Repost0
28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 17:33
La belle utopie

L'écouteur "R" dans l'oreille gauche et le "L" dans la droite, le morceau choisi était l'un de ces morceaux que l'on écoute en boucle. Les autres ne seront pas forcément pas d'accord avec ce choix mais les choses sont ainsi. A l'image de la musique que l'on écoute, nous sommes uniques, le reste n'a plus d'importance. En revanche, une fois la mélodie retiré du tympan droit et gauche, tout devient compliqué et le menton se baisse.. Si la vie serait à l'image de ce morceau si spéciale, le monde deviendrai une colonie de vacances pour les Marsiens. L'homme, pourtant, ne retient que sa souffrance, elle aussi unique, laissant aucune brèche pour ce qu'il y a de beau à vivre.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de walkirie
  • : blog litteraire
  • Contact

Recherche

Liens